Aimé de tous. Peu importe le lieu, le rang social ou encore le statut professionnel. Le Maboke demeure un culte gastrique ancestral au quel on adhère tous parfois inconsciemment. Que ça soit dans les malewa et même dans les n’gandas, à Loango, à Diosso et bien d’autres à Pointe-Noire. Les cataractes, Kintélé ou au beach à Brazzaville. Sans oublier les vendeuses ambulantes munie d’un plateau de mabokes porté sur la tête. On se prête tous familièrement au repas sans préjugés oubliant parfois l’état salubre de l’établissement envoûter par le savoir faire.
Une recette très appréciée pour les amoureux du tourisme rural. Néanmoins, sa pauvre quantité de chaire nous laisse faire une gymnastique à la dégustation pour apprécier les bouts de chaires et les épices entre les arrêtes. Le tout dans une communion où le plat s’apprécie le mieux à la main et dans son feuillage.
Un plat sans frontière
Ce plat est également populaire dans les grandes villes du Congo. On le retrouve souvent dans la plupart des restaurants de luxe. Ceci s’explique par les prix élevés du marché qui mettent hors concurrence les restaurants standard et un malewa qui ont en général un menu bon marché pour le citoyen moyen. Classant ainsi le maboke parmi les plats réservés aux personnes privilégiées.
Le week-end les adeptes de ce fameux plat envahissent les quartiers écologiques comme Kintélé à Brazzaville ou Nanga à Pointe-Noire pour la communion gastrique des ancêtres dans les restaurants et profiter d’un moment de partage en pleine air, avec une bière fraiche. Dans la capitale économique, il est très fréquent de voir les aînés se posés solo ou en couple dans les terrasses de quartiers comme sur les dallettes de Songolo à la sortie du pont dans l’arrondissement 5.
Et vous, aimez-vous les mabokes et quel est votre meilleur restaurant de maboke. Répondez nous en commentaire.